« Quoi que je fasse, ce sera toujours de la poésie... »
J’ai vu le jour ici-même, dans cet espace où se déploie mon ombre et je poursuis là l’étendue de mon existence...
Au début, le monde était neuf, à découvrir et j’ouvrais mes yeux vierges aux délicatesses.
Ne croyez pas que ce qui de prime abord me sauta au visage furent les plaies qui s’étalaient sur la peau du monde.
Non, j’ai vu d’abord, pour mémoire, la beauté.
Si mes mains aujourd’hui s’agitent convulsivement au gré des mots qui me viennent, ce n’est pas, en désespoir de cause, pour pleurer cet éblouissement perdu.
Cette beauté qui me fut offerte, qui l’est à tous qui viendraient du ventre de leur mère, elle reste à découvrir, encore, elle reste le but ultime vers lequel il faut tendre.
Les plaies du monde nous enseignent.
Tragi-comique, pour vous et en partage, ce don qui m’est offert d’écrire.
m. pour L’Orchestre Poétique d’Avant-guerre – O.P.A
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