Reçu par Hacktivismes le 15 avril 2013
Urgent - Appel à mobilisation contres les violences policières
Violents affrontement après les festivités du week-end.
Maintenant, 10 fourgons aux Ardillières + maitres chiens+ physionomistes, 20 fourgons au carrefour de la Saulce (repris ce vendredi par la ZAD), et affrontements depuis 7h ce matin aux fosses noires : le carrefour est repris par les forces du désordre.
Déroulement de la journée du 15 avril sur la Z.A.D :
http://lechatnoiremeutier.wordpress.com/2013/04/15/zadnddl-affrontements-suite-a-lassaut-militaire-au-carrefour-de-la-saulce-depuis-7h00-ce-lundi-15-avril-2013-mise-a-jour/
Les infos au jour le jour :
http://zad.nadir.org/spip.php?rubrique1&lang=fr
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Le communiqué de l’équipe médic du 15 avril
Dans la presse vous entendrez beaucoup parler des trois gendarmes blessés mais, peu des personnes subissant les violences physiques et psychologiques de cette opération militaire.
En tant qu’équipe médic on voulait transmettre ce que l’on a vu aujourd’hui. Alors qu’hier on célébrait la libération du carrefour de la Saulce deux jours plus tôt par un pique-nique festif sans autres blessures que des coups de soleil, ce matin les gendarmes sont revenus en nombre reprendre le carrefour, réinstaurer leur occupation militaire.
Dans ce cadre là, on a vu de nombreux tirs tendus de flashball et grenades assourdissantes a courte distance, qui ont infligé de nombreuses blessures dont certaines pris en charge par l’équipe médic :
- impacts par flashball
Œdèmes et hématomes :
Un impact dans la tête entrainant une plaie ouverte du crâne nécessitant cinq points de suture
Un impact dans le visage provocant un arrachement important de l’arcade et un enfoncement des sinus accompagné par une hémorragie importante nécessitant une prise en charge par les pompiers
- Impacts par des grenades assourdissantes
plaies, brulures et corps étrangers faits par les éclats de grenade :
Blaste :
- des nombreuses intoxications liées à l’emploi massif de gaz lacrymogène et poivré.
Les pompiers ayant évacue la personne ont été bloqués par les gendarmes qui leur ont refusé l’accès et ne les ont laissé passer qu’après l’insistance d’occupants présents. Ils ont de nouveau empêché leur départ afin de contrôler la personne blessée, retardant en tout plus de vingt minutes la pris en charge des secours.
Une occupation militaire ne s’installe jamais sans violence. Cette liste non-exhaustive ne voudrait pas oublier toute la violence psychologique d’un tel déploiement policier ainsi que celles subies au quotidien dues à leur présence permanente et leurs agissements.
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