Eté 2010 : une odeur rance nous monte au nez !
Quand l’O.N.U s’inquiète des dérives xénophobes de notre gouvernement, il n’est plus l’heure d’enfouir nos têtes sous le sable de plages où nous sommes sensés prendre repos et forces pour les jours à venir !
Bientôt, les syndicats nous demanderont de descendre dans la rue pour que l’âge de nos retraites reste le même et, qui sait ?, pour que notre pouvoir d’achat augmente et nous permette de vivre un peu plus décemment dans ce système.
Mais à quoi bon, finalement ? Quel intérêt avons-nous à travailler plus ou moins longtemps puisque c’est le travail qui nous rend esclaves ? Quel intérêt à voir notre pouvoir d’achat augmenter quand c’est la consommation qui nous rend esclaves ?
A quoi bon se battre pour nos intérêts financiers si nous ne nous battons pas pour les droits élémentaires de toute personne vivant ici, dans ce vieux pays qui s’avachit, doucement, et depuis lequel une odeur rance nous monte au nez ?
Des coups de ciseaux dans le système pour l’améliorer, le réformer... alors qu’il s’agit de s’en débarrasser, de s’en démettre et de prendre le temps, vraiment et enfin, de trouver d’autres voies.
Car à force de lutter contre, nous nous cassons les dents sur les murs épais d’une machine bien huilée dont nous ne sommes que les rouages et qui a les reins solides, qui s’amuse de nos agitations stériles, qui se moque. Et nous étouffons notre capacité à inventer, à créer !
« Mais... Il y a quelque chose dans l’air... »
Beaucoup savent qu’au-delà des pitres pitoyables qui nous gouvernent actuellement, qui nous ont gouvernés ou qui veulent nous gouverner, il y a au cœur de chacun d’entre nous cette force que nous avons oubliée, ce pouvoir que nous avons délégué, ces envies que nous avons reléguées au second plan parce qu’il ne fallait plus oser.
Prenez confiance en vous, en la beauté qui vous habite, en la vie qui palpite, comme un soleil, dans votre âme, dans la moindre cellule de votre corps.
Oui, malgré les horreurs, malgré la furie, la vie palpite et continue d’inventer ! Suivons-la, aimons-la ! Elle n’est pas ingrate et reçoit comme elle donne... infiniment !
A vos côtés,
L’Orchestre Poétique d’Avant-guerre - O.P.A
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